Des centaines de policiers portugais effectuent des descentes dans des fermes pour lutter contre le trafic d’êtres humains


LISBONNE, 21 novembre — Des centaines de policiers ont effectué aujourd’hui des descentes dans des fermes dans la région sud de l’Alentejo, au Portugal, arrêtant 28 personnes soupçonnées de trafic d’êtres humains et d’exploitation par le travail, a annoncé la police.

Les suspects feraient partie d’un réseau criminel qui exploitait des migrants originaires de pays tels que la Roumanie, la Moldavie, l’Ukraine, l’Inde, le Sénégal et le Pakistan, après les avoir attirés au Portugal en leur promettant un emploi d’ouvrier agricole.

La police a indiqué avoir procédé à un total de 78 perquisitions, qui ont abouti à la saisie de preuves et à « l’identification de dizaines de victimes ».

Les personnes détenues, tant portugaises qu’étrangères, sont soupçonnées de trafic d’êtres humains, d’association de malfaiteurs, de aide à l’immigration clandestine, de recrutement illégal de main-d’œuvre, d’extorsion, de blanchiment d’argent et d’agression physique, entre autres délits.

Publicité

Ils comparaîtront demain devant un juge pour être interrogés.

Les cas d’exploitation par le travail, lorsque les migrants pauvres sont piégés dans un travail non rémunéré, et de traite des êtres humains se sont multipliés au Portugal, en particulier dans le secteur agricole. Une fois mis au travail, leurs papiers sont souvent confisqués et leur salaire retenu, nombre d’entre eux étant entassés dans des habitations rudimentaires avec peu ou pas de commodités.

Le Conseil de l’Europe a signalé que les autorités portugaises ont identifié 1 152 victimes présumées de traite entre 2016 et 2020, mais le nombre d’enquêtes, de poursuites et de condamnations était faible pour un si grand nombre. -Reuters

Publicité



Source link