Le Qatar a déclaré mardi 21 novembre que les négociations visant à libérer les otages du Hamas après le lancement de l’attaque contre Israël le 7 octobre étaient à leur point le plus proche d’un accord et avaient atteint la phase finale. S’adressant aux journalistes, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed Al-Ansari, a déclaré : “Nous sommes au point le plus proche que nous ayons jamais atteint pour parvenir à un accord”. Al-Ansari a déclaré que les négociations avaient atteint une “étape critique et finale”.
“Nous sommes très optimistes et pleins d’espoir”, a déclaré Al-Ansari aux journalistes, ajoutant que Doha tenait également à ce que cette médiation aboutisse à une trêve humanitaire.
Depuis le début du conflit, le Qatar est devenu un intermédiaire clé pour le sort des 240 otages détenus par les militants du Hamas. Il a contribué à négocier des négociations visant à libérer certains otages en échange d’un cessez-le-feu temporaire. Toutefois, cet effort de médiation n’a jusqu’à présent abouti qu’à la libération de quatre otages.
Un accord de trêve avec Israël en vue, selon le Hamas
Mardi également, le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré qu’un accord de trêve avec Israël était en vue. “Nous sommes sur le point de parvenir à un accord sur une trêve”, selon un communiqué consulté par l’agence de presse AFP.
Le groupe militant palestinien Jihad islamique, qui a également participé aux attaques, a accepté les termes d’un accord de trêve, ont indiqué à l’AFP des sources du Hamas. Ces développements surviennent un jour après que le président américain Joe Biden a déclaré qu’un accord était à l’ordre du jour.
Que propose l’offre ?
L’AFP a rapporté que l’accord de principe comprendrait une trêve de cinq jours, comprenant un cessez-le-feu complet sur le terrain et la fin des opérations aériennes israéliennes au-dessus de Gaza, sauf dans le nord, où elles ne s’arrêteraient que six heures par jour.
Entre 50 et 100 otages civils israéliens et étrangers seraient libérés, mais aucun personnel militaire. En échange, quelque 300 Palestiniens seraient libérés des prisons israéliennes, parmi lesquels des femmes et des mineurs.
Des sources du Hamas et du Jihad islamique ont également déclaré à l’agence de presse que l’accord permettrait à jusqu’à 300 camions de nourriture et d’aide médicale d’entrer à Gaza.
(Avec la contribution des agences)