Les efforts d’Emmanuel Macron pour lutter contre l’évasion fiscale en France ont été qualifiés de « pathétiques » par les législateurs.
La députée française Charlotte Leduc a critiqué les “mesures pathétiques” du gouvernement français pour lutter contre la fraude fiscale, dans le cadre d’une enquête parlementaire menée par le parti de gauche France Insoumise.
Leduc a écrit sur X qu’actuellement, les autorités françaises ne peuvent récupérer que 15 milliards d’euros sur un total de 80 à 120 milliards d’euros dus en impôts.
Son rapport demande à Macron de faire de la France un leader de la « diplomatie fiscale » internationale, en présentant la question comme « une question de volonté politique ».
Le rapport rédigé par les enquêteurs indique que : “Les résultats des contrôles fiscaux restent médiocres, et le personnel et les moyens alloués à cette tâche sont encore insuffisants”.
Le rapport appelle à une augmentation de l’impôt sur les sociétés du niveau actuel de 15 pour cent à 25 pour cent.
Concernant un impôt sur la fortune ciblant les milliardaires, les députés français ont appelé à une législation visant à aligner la France sur le taux européen de 2 pour cent.
Il plaide également pour une position plus ferme à l’égard des paradis fiscaux et des mesures plus strictes contre les « prix de transfert », des transactions transfrontalières entre filiales de multinationales conçues pour apparemment réduire les bénéfices et éviter l’impôt.
Dans le même temps, Macron aurait imposé une augmentation importante des taxes d’habitation pour les citoyens britanniques propriétaires de résidences secondaires en France, pouvant dépasser 60 pour cent.
Les lois post-Brexit qui limitent la durée de séjour des propriétaires britanniques sans visa ont déjà eu un impact sur les propriétaires britanniques dans les pays de l’Union européenne.
Cette dernière décision du gouvernement français a été qualifiée de « double coup dur » pour les personnes concernées puisqu’elle coïncide avec l’augmentation des taux d’imposition, une décision qualifiée de « exaspérante » par un certain nombre des 86 000 ménages britanniques qui bénéficient d’une résidence secondaire en France.