Cette pause faciliterait l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed Al-Ansari, a déclaré que la proposition relative à un accord de libération des otages avait été transmise à Israël aux premières heures de mardi.
“L’Etat du Qatar attend le résultat du vote du gouvernement israélien sur la proposition”, a-t-il déclaré.
Le Hamas n’a jusqu’à présent libéré que quatre captives : les citoyennes américaines Judith Raanan, 59 ans, et sa fille, Natalie Raanan, 17 ans, le 20 octobre, invoquant des « raisons humanitaires », et les Israéliennes Nurit Cooper, 79 ans, et Yocheved Lifshitz, 85 ans, le 20 octobre. 23 octobre.
La branche armée du groupe militant palestinien Jihad islamique, qui a participé au raid du 7 octobre avec le Hamas, a annoncé mardi soir la mort de l’un des otages israéliens qu’elle détient depuis les attaques du 7 octobre contre Israël.
“Nous avions précédemment exprimé notre volonté de la libérer pour des raisons humanitaires, mais l’ennemi tergiversait et cela a conduit à sa mort”, ont déclaré les Brigades Al Qods sur leur chaîne Telegram.
Alors que l’attention se concentrait sur l’accord de libération des otages, les combats sur le terrain faisaient rage, Israël affirmant que ses forces avaient encerclé le camp de réfugiés de Jabalia, un point chaud urbain majeur et un bastion militant du Hamas.
L’agence de presse palestinienne WAFA a déclaré que 33 personnes avaient été tuées et des dizaines d’autres blessées lors d’une frappe aérienne israélienne sur une partie de Jabalia, une extension urbaine encombrée de la ville de Gaza où le Hamas combat l’avancée des forces blindées israéliennes.
Dans le sud de Gaza, les médias affiliés au Hamas ont déclaré que 10 personnes avaient été tuées et 22 blessées par une frappe aérienne israélienne contre un appartement de la ville de Khan Younis.
Reuters n’a pas pu vérifier dans l’immédiat les récits de combats des deux côtés.