Un différend juridique fait rage suite au vol d’or non résolu de 24 millions de dollars canadiens à l’aéroport de Toronto | Canada


Un vol d’or effronté au principal aéroport de Toronto, au cours duquel des voleurs ont saisi près de 24 millions de dollars canadiens (17 millions de dollars) de lingots d’or et d’argent liquide, n’est toujours pas résolu après plus de six mois.

Mais la compagnie aérienne et la compagnie de véhicules blindés qui ont manipulé le fret sont maintenant aux prises avec un âpre procès pour vol, chacune affirmant que l’autre est responsable de l’un des plus grands cambriolages jamais commis au Canada.

En avril 2023, 24 lingots d’or et près de 2 millions de dollars (2,7 millions de dollars canadiens) en espèces ont été volés dans un entrepôt de fret de l’aéroport international Pearson, après qu’une fausse lettre de transport ait été utilisée pour réclamer la cargaison.

En octobre, la société américaine de traitement d’argent liquide Brink’s a affirmé dans un dossier judiciaire que le laxisme de la sécurité d’Air Canada avait permis à un voleur de s’enfuir avec le précieux fret 42 minutes après son arrivée à un entrepôt de l’aéroport.

Il apparaît maintenant qu’Air Canada a répliqué, alléguant que Brink’s avait expédié l’or et l’argent liquide de Zurich à Toronto sans en déclarer la valeur, en omettant d’ajouter une quelconque assurance et en refusant de payer un supplément pour plus de sécurité.

“Brink’s Switzerland Ltd n’a demandé ni payé à Air Canada aucune assurance concernant le fret transporté en vertu de cette lettre de transport aérien et, à la connaissance d’Air Canada, Brink’s Switzerland Ltd n’a pas du tout obtenu une telle assurance”, indique le communiqué de la compagnie aérienne. défense, ajoutant que la société « a choisi, pour ses propres raisons, de ne pas déclarer la valeur du transport et… de ne pas assurer ces expéditions » et a plutôt payé le tarif standard pour les services d’Air Canada.

La poursuite contre Brink’s indique que les voleurs ont facilement volé l’or en utilisant simplement une lettre de transport falsifiée, car les mesures de sécurité d’Air Canada dans ses installations de manutention du fret étaient insuffisantes.

Brinks affirme qu’en raison de ce laxisme en matière de sécurité, les voleurs ont pu repartir avec une charge d’or pesant 400 kg et des piles d’argent liquide pesant plus de 50 kg.

Les deux sociétés ont invoqué la convention de Montréal, qui réglemente les expéditions internationales et fixe une limite d’indemnisation en cas de perte de marchandise.

Air Canada affirme que la convention plafonne sa responsabilité financière et qualifie les demandes de dommages-intérêts d’« excessives » et de « trop lointaines » pour une perte qui n’a pas été causée par l’entreprise.

Brink’s affirme cependant qu’il n’y a aucune limite à l’indemnisation qui lui est due en vertu de la convention. Brink’s a également déclaré avoir payé un supplément pour les expéditions et avoir marqué les lettres de transport afin que le personnel d’Air Canada sache que la cargaison contenait des billets de banque et des lingots d’or, ajoutant qu’elle avait demandé une « surveillance spéciale » des caisses.

Aucune des déclarations ou allégations déposées dans les documents du procès n’a été testée devant le tribunal fédéral qui entend l’affaire.



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